Permets, Seigneur, qu’en dépit de toutes les épines du jour nous ne fermions pas les yeux sans les tourner vers toi, dans l’élan du Magnificat. Permets que, le soir venant, aucune trace d’amertume ne subsiste au coeur de tes enfants: que l’émerveillement y triomphe de toute déception, la joie de toute souffrance, l’espérance de tout désespoir possible. Que tout germe de mort y fasse inlassablement fleurir la vie jusqu’au jour de ton éternelle Vie. Alors, à l’heure où sur le paysage de notre existence s’étirent les longues ombres annonciatrices du couchant... fais, Seigneur, que s’impose à notre conscience la certitude absolue du vivant Amour.
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