Comme un cerf altéré cherche l'eau vive, ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu. Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ; quand pourrai-je m'avancer, paraître face à Dieu ? Je n'ai d'autre pain que mes larmes, le jour, la nuit, moi qui chaque jour entends dire : '' Où est-il ton Dieu ? '' Je me souviens, et mon âme déborde : en ce temps-là, je franchissais les portails !
Je conduisais vers la maison de mon Dieu la multitude en fête, parmi les cris de joie et les actions de grâce. Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ? Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu !
Si mon âme se désole, je me souviens de toi, depuis les terres du Jourdain et de l'Hermon, depuis mon humble montagne. L'abîme appelant l'abîme à la voix de tes cataractes, la masse de tes flots et de tes vagues a passé sur moi. Au long du jour, le Seigneur m'envoie son amour ; et la nuit, son chant est avec moi, prière au Dieu de ma vie. Je dirai à Dieu, mon rocher : '' Pourquoi m'oublies-tu ? Pourquoi vais-je assombri, pressé par l'ennemi ? '' Outragé par mes adversaires, je suis meurtri jusqu'aux os, moi qui chaque jour entends dire : '' Où est-il ton Dieu ? ''
Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ? Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu !
Copyright AELF - Paris - 1977 - Tous droits réservés
|
|