Seigneur, quand je regarde les jeunes, je suis aussi paumé qu'eux.
Mais quand je Te regarde, alors Ta force en moi me fait soulever des montagnes. Ils ne savent pas s'adresser à Toi. Alors fais que je Te parle sans cesse d'eux. Si je les aime assez, ils découvriront un jour qu'ils n'ont plus besoin de moi, mais de Toi.
Tu as le visage de tous les prisonniers du monde. (...) Plus que Ton visage, c'est Ton coeur qui m'a réchauffé. Serrer la main du tueur ou du violeur est toujours une dure épreuve. Et pourtant, c'est ta main que je serre.
Seigneur, quand je contemple le visage écrasé de Sylvie dans son cercueil, je me dis d'abord que je suis arrivé trop tard. Elle s'est tuée en voiture avec ses copains. Donne-moi la force de croire qu'il était temps pour Toi de lui dire : ''Sylvie, viens là où est l'Amour que tu cherchais désespérément sur terre''
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