Ma paix aurait pu être une fleur sauvage, de ces fleurs des champs que nul ne sème ni ne moissonne. La paix aurait pu être de ces fleurs des prés que l'on trouve toutes faites un beau matin, au bord du chemin, au pied d'un arbre ou au détour d'un ruisseau. Il aurait suffi de ramasser la paix, comme on ramasse des champignons ou comme on cueille la bruyère ou la grande margerite.
Au contraire, la paix est un travail, c'est une tâche. Il faut faire la paix comme on fait le blé. Il faut faire la paix comme il faut des années pour faire une rose et des siècles pour faire une vigne. La paix n'existe pas à l'état sauvage : il n'y a de paix qu'à visage humain... Celle que les femmes et les hommes reçoivent de Dieu et qu'ils construisent avec les énergies du Christ ressuscité.
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