Dis, douce Marie, avec quel tendre amour, tu regardais ton Enfant Jésus-Christ, mon Dieu.
Lorsque tu l'eus mis au monde sans douleur, la première chose, je crois bien, que tu fis, ce fut de l'adorer, ô pleine de grâce. Puis sur le foin, dans la crèche,tu le posas, de quelques pauvres langes l'emmaillota, tout émerveillée et joyeuse, je crois.
Oh quelle grande joie tu avais et quel bien quand tu le tenais dans tes bras maternels ! Dis-le moi, car peut-être il convient que par une pitié un peu tu me satisfasses. Tu mettais alors des baisers sur sa face, n'est-ce pas, et tu disais : ô mon enfant !
Tantôt mon enfant, tantôt Père et Seigneur, tantôt Dieu, tantôt Jésus tu le nommais. O quel doux amour tu sentais dans ton coeur, quand dans ton giron, serré, tu l'allaitais. Que de gestes doux, pleins d'amour adorable tu voyais, étant avec ton doux enfant.
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