Trop de malheur décourage de vivre. Mais il peut être une pro-vocation.
Toute affaire cessante, il nous faut apprendre dans le silence, la beauté des choses et des êtres.
Il nous faut entendre chanter la Source de l'Amour éternel. Elle nous dira comment être , pour chacun, quel que soit son passé, sa race ou sa croyance, ce que le soleil et la pluie sont pour la plante.
Elle nous fera entendre la peine infinie des dépressifs : aimez-moi ou je meurs, le cri des violents : aimez-moi ou je mords. Le malheur qui nous entoure est une pro-vocation.
Prêtons à Dieu nos bras; nous ne dirons plus jamais qu'il est manchot. Prêtons à Dieu nos voix; nous ne dirons plus jamais qu'il est muet.
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