Pourrais-tu t'arrêter soudain, cueilli par un morceau de paysage ou par l'expression d'un visage ? Pourrais-tu laisser le temps couler, se perdre sous ton regard ? Et pourrais-tu contempler longtemps, assez longtemps pour apaiser les profrondeurs de ton être ? Accepterais-tu de demeurer les mains vides, encore et encore, le coeur ouvert ? Garderais-tu ton sourire d'enfant si le brouillard ou le froid, ou la tempête, un jour t'envahissaient ?
Chanterais-tu sur la route une parole, ou un mot, toujours sans te lasser?
Oserais-tu enfin donner, donner sans mesure, sûr de ne jamais atteindre le fond de ta coupe ?
Alors... que ta patience enfante la Paix et que ta paix fleurisse en Joie...
Source : revue Fidélité
reçu par e-mail de France
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