Oh ! Frère Roger, Je me souviens de ta voix tel un doux murmure, Venu de tes entrailles où l'Amour logeait, Je me souviens de ton visage de Lumière, Comme un parfum de Dieu sur cette terre, De tes mains délicates qui pensaient chaque geste, De tes écrits superbes il nous reste ta vie, Celle que tu auras vécue au coeur des incompris, Frère Roger tu es la plus belle fleur de Dieu, Il t'avait planté amoureusement pour que nous bougions, Dans nos certitudes d'être seuls à détenir l'Amour. Tu voulais le monde comme une rosée de tendresse, Un sourire donné aux âmes blessées et qui n'en peuvent plus, Tu écoutais les silences et tu interprétais ces souffrances, Non dites car trop difficiles à formuler. Toi, tu trouvais les mots justes et simples, Ceux qui parlent aux coeurs des meurtris, Des gens simples pauvres en leur destin. Frère Roger plus je médite tes paroles, Et plus je m'aperçois que tu évoquais l'éternité, Des jours qui viennent à nous, Comme une semence de la Présence de Dieu. Cette éternité tu l'avais méditée et aimée, Avant de la rencontrer pour mieux rencontrer, Dieu en Son éternel Amour dans lequel tu vis, Désormais...
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