Marie, on parle de toi comme d'une Reine, d'une femme presque inaccessible, tout au moins difficile à imiter, mais moi, je ne veux voir en toi, que la maman. Une maman, qui,comme toutes les mamans de la terre, a porté son petit pendant neuf mois, l'a mis au monde, l'a nourri de son lait, l'a langé, a veillé sur lui et a craint pour lui quand, comme tous les enfants du monde, il souffrait des divers maux de l'enfance.
Comme toutes les mamans du monde, tu as dû bien souvent te réveiller en sursaut, dans la nuit, en l'entendant t'appeler. Comme toutes les mamans du monde, tu as vu ton Fils grandir, s'épanouir et devenir ce beau jeune homme, dont Joseph et toi étiez fiers.
Tu as été l'initiatrice de son premier miracle, tu as vu son succès fulgurant auprès des foules qui le suivaient, foules faites de disciples, mais aussi et surtout de malades qui espéraient de Lui la guérison. Tu as senti la haine qui s'accumulait autour de Lui. Tu as eu peur pour Lui. Tu as pleuré quand on L'a arrêté. Tu as souffert quand on L'a crucifié. Tu étais au pied de la Croix quand Il expira.
Je sais que tu partages : les soucis des pères et des mères de notre époque qui sont déroutés par ce monde hostile qui entoure leurs enfants : pauvreté, souffrance, mais aussi et surtout drogue, Sida, avortement, prison. Préserve-les des mille maux de notre société moderne, et sois leur refuge.
Marie, je pense en ce moment : aux drogués, aux sans-abri, aux prostitués, aux handicapés tant moral que physique, à ceux qui sont en prison et qui crient de désespoir. Je te confie le monde, ô Marie, je te demande avec confiance : Veille sur toutes les mamans et les papas du monde et sois à leurs côtés quand la vie les accable, quand la souffrance les fait pleurer. Rends-leur le sourire et mets la paix dans leur foyer.
Je te le demande par Jésus Christ, notre Seigneur. Amen.
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