O petite femme qui m'a donné le jour, Toi qui n'est ma mère que par la grâce d'un jour Permets-moi qu'aujourd'hui je te donne de mes nouvelles : je ne te connais pas mais je t'aime.
Que soit bénie l'union qui m'a fait naître, je te remercie de m'avoir porté tous ces mois, me laissant la chance infinie de connaître ce jour, où j'ai su te pardonner et vivre à mon tour.
Puisses-tu, toi aussi connaître la joie, sans regrets ni remords. J'ai aimé la vie le jour où je t'ai aimée, toi ma petite mère, où pour la première fois mes yeux se sont tournés vers l'origine, sans peur ni interrogation.
Je sais que Dieu m'a sauvé et toi aussi, petite mère
Poème écrit par un enfant né sous X à sa mère
reçu par e-mail de Versailles, France
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