Si j'unis en moi la pensée et la piété des chrétiens d'Orient et d'Occident, des Pères grecs et latins, des mystiques russes et espagnols, je prépare dans mon âme la réunion des chrétiens séparés. De cette unité secrète et muette peut finalement sortir une unité visible et manifeste de tous les frères divisés. Si nous voulons réunir ce qui est divisé, ce n'est pas en imposant l'une des parties divisées à l'autre, ou par absorption de l'une par l'autre que nous réussirons; l'union que nous obtiendrons ne serait pas chrétienne : elle serait politique et condamnée à d'autres conflitis. Nous devons englober en nous tous les mondes séparés et les transcender dans le Christ.
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