Qui habite le secret d'Elyôn passe la nuit à l'ombre de Shaddaï, disant à Yahvé : Mon abri, ma forteresse, mon Dieu sur qui je compte! C'est lui qui t'arrache au filet de l'oiseleur qui s'affaire à détruire; il te couvre de ses ailes, tu as sous son pennage un abri. Armure et bouclier, sa vérité. Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la peste qui marche en la ténèbre, ni le fléau qui dévaste à midi. Qu'il en tombe mille à tes côtés et 10.000 à ta droite, toi, tu restes hors d'atteinte. Il suffit que tes yeux regardent, tu verras le salaire des impies, toi qui dis : Yahvé mon abri ! et qui fais d'Elyôn ton refuge. Le malheur ne peut fondre sur toi, ni la plaie approcher de ta tente il a pour toi donné ordre à ses anges de te garder en toutes tes voies. Sur leurs mains ils te porteront pour qu'à la pierre ton pied ne heurte; sur le fauve et la vipère tu marcheras, tu fouleras le lionceau et le dragon. Puisqu'il s'attache à moi, je l'affranchis, je l'exalte puisqu'il connaît mon nom. Il m'appelle et je lui réponds : ''Je suis près de lui dans la détresse, je le délivre et je le glorifie, de longs jours je veux le rassasier et je ferai qu'il voie mon salut.''
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