O seigneur, avant même que je fusse, vous me regardiez et vous m’appeliez par mon nom. Votre divine bonté en son amour et sa miséricorde a tracé pour moi les chemins du salut. Comme la maman qui va accoucher prépare le berceau pour son petit, vous, mon Seigneur et mon Dieu, vous avez préparé pour moi le berceau de votre grâce.
Est-il donc possible, Ô mon Dieu que j'ai été aimé, si doucement aimé de vous ? Que vous ayez pu penser à moi en particulier ? Que vous ayez inventé toutes ces occasions de m’attirer vers vous ? Que vous ayez trouvé tous ces moyens de me procurer le salut ?
Oui Seigneur, vous m’avez aimé comme s'il n'y avait pas eu d’autre âme au monde que la mienne Car vous pensez à chacun de nous comme s'il était unique pour vous. Oui, Seigneur, vous m’avez aimé et vous avez donné votre vie pour moi !
Passage de l’introduction de la vie dévote de Saint François de Sales
reçu par e-mail de France
|
|