A qui irions-nous Seigneur ? Tu as les Paroles de la vie et du bonheur. Mais comprenons-nous ce que tu nous dis ?
Heureux les pauvres de coeur ? Le Royaume des Cieux est à eux !
Faut-il ne rien posséder pour te suivre sans hésiter ? Ou faut-il plutôt avoir ce regard d’enfant, simple et bienveillant, Etonné et toujours nouveau ?
Déjà, dans un psaume lointain (ps 130), Dieu parle au coeur de l’homme et l’homme parle à Dieu, « Je n’ai pas le coeur fier et le regard hautain, Mon âme se tient égale et silencieuse comme un enfant, Un petit enfant contre sa mère. »
Et toi, Jésus, tout au long de ta vie, sur les chemins que Tu parcoures, Tu nous montres comment vivre heureux en te suivant, être doux, compatissant, Savoir comme le publicain, reconnaître devant Toi, Les faiblesses, les obstacles qui nous éloignent de Toi.
Oui, tout au long de ton Evangile, Tu nous demandes simplement d’être le reflet, dans nos vases fragiles, de ton Amour infini.
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