Longue, longue est la vie celle que tu vis, au rythme de tes souvenirs. Longue est cette vie, que tu vis au rythme de ta nostalgie. Parfois,tu es triste à mourir, voyant le temps passer, mais demeurent les ombres du passé. Parfois,tu l’aimes,cette nostalgie tu revis,avec tant de joie, les événements,les vicissitudes lointains un jour,couché seul avec elle dans le foin tu revois ton premier baiser. Mais ton passé est aussi chargé de souffrance, bien sûr,pas de «cadavre dans le placard», mais une sorte d’errance, aussi de la malchance des coups de cafards. Tu te revois,petit enfant loin en Italie, faillir être kidnappé, et te sauver toi-même,par tes cris qui ameutèrent la foule, qui firent fuir cette fripouille. Tu revis toutes ces esclandres dans ton quartier entre ces gens, mal élevés, qui ne veulent jamais se rendre, mais finissent par se réconcilier ! Tu revois toute cette neige amassée, formant des congères, tu revois mourir ton père et ta mère, tu revois tout ce passé. Mais il y a aussi l’amitié, la générosité de certains. Tu vois petit à petit disparaître les anciens. Tu vois ces jeunes loups, autour de toi, qui, sans pitié, te raillent parce-que tu es ''le vieux''. Mais,comme tu es un homme très pieux, tu te retranches dans tes prières ; Alors, tu vois une merveilleuse lumière : prier te rapproche à la fois de ton passé mais aussi de ton futur. Maintenant que tu es un homme mûr, ton passé te sert aussi d’expérience, et crois-moi, c’est bien sûr, ton avenir sera rempli de chance.
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