C’est fou comme, juste avant l’Avent, alors que le vent de l’automne berce encore les fragiles feuilles caressant, de leurs tons cuivrés, nos regards charmés et paisibles...
... c’est fou comme juste avant l’Avent, en avant-scène et devançant les jours de nos éphémérides, les festons dorés des guirlandes éblouissent, de leur faux strass, novembre et son aura-velours !
... tout comme si, avant l’Avent, pèlerins pressés de manger le dindonneau du réveillon...
... tout comme si, avant l’Avent, nous courions déjà vers l’Après verdoyant de nos beaux sapins pour y déposer, par milliers, les joujoux de papa Noël !!
On dit qu’il y a bien longtemps, avant le tout premier Avent, trois hommes ou... mages - mais, peu importe ! - remarquèrent, se levant à l’est, une étoile distincte des autres qu’ils suivirent jusqu’à Bethléem sans jamais la quitter des yeux.
Et si, par delà l’éclat électrique de mille étoiles artificielles clignotant bleu, clignotant rouge, juste à l’avant de notre Avent... ... si à l’aurore de décembre effleurant nos paupières closes, nous distinguions, unique au monde, celle qu’on ne voit qu’avec le coeur... ... sans doute que suivant sa lueur un peu tremblante mais... obstinée, nous parviendrions, sans nous presser, à contempler et accueillir l’Enfant souriant dans la crèche, à deux pas de... nos beaux sapins !!
Et... pourquoi pas ?!
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