Je connais Des pasteurs et des pastourelles Qui ouvrent de nouveaux chemins Ils sont les premiers à cogner sur le rocher Pour qu’il offre de l’eau aux assoiffés A frapper aux portes fermées Pour qu’elles s’ouvrent à l’étranger Ils parlent dans la langue de la modernité De ce feu intérieur qui les habite Et les invite A sortir de la masse A se distinguer A oser aller A contre-courant des idées reçues Pour accueillir les cabossés de la vie Ceux dont personne ne veut Chez elles, chez eux pas de jugements ni de dogmes Mais un amour inconditionnel Offert à qui le souhaite A chaque rencontre Dans la fidélité A cette force de vie intemporelle Qui rayonne en elles Qui brille en eux Paisiblement
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